Elaborator : un laboratoire européen pour des mobilités durables, accessibles et sûres
Région Île-de-France
Lundi 12 février 2024
Alors que les zones urbaines consomment 65% de l’énergie dans le monde et représentent 70% des émissions de CO2, le déploiement de mobilités moins polluantes nécessite une planification, une conception et des innovations permettant de rendre ces mobilités plus sûres, plus inclusives et durables.
38 partenaires européens pour une approche holistique des mobilités urbaines
L’Institute of communication and computer system (en Grèce) coordonne 38 partenaires européens pour ce projet, parmi lesquelles des villes, des entreprises et des universités et centres de recherche, afin d’aborder la question des mobilités urbaines de manière multidisciplinaire, centrée sur l’usager.
Dans le cadre de ce projet, six villes européennes sont des terrains d’expérimentation : Helsinki (Finlande), Saragosse (Espagne), Milan (Italie), Trikala (Grèce), Copenhague (Danemark) et Issy-les-Moulineaux pour l’Île-de-France. Par la suite, six autres villes vont mettre en œuvre et décliner localement l’expérimentation, en Suède, en République tchèque, en Slovénie, en Grèce, en Croatie et en Serbie.
A chaque ville ses expérimentations et terrains de prédilection : c’est ainsi que Copenhague, dont le Plan de mobilité prévoit de diviser à part égale la place du piéton, du vélo, des transports publics et de la voiture dans l’espace public, envisage de l’adapter pour que 50% des trajets domicile-travail se fassent à vélo. A Saragosse, la notion d’inclusion dans l’espace public est particulièrement questionnée.
Dans toutes les villes, l’objectif reste de lever les freins au développement des mobilités durables.
A Issy-les-Moulineaux, le déploiement d’une technologie innovante pour améliorer la sécurité routière
Parmi ces freins, la sécurité routière : Issy-les-Moulineaux s’est engagée dans le projet avec Colas, IFP Energies Nouvelles et Urban Radar. La ville expérimente Flowell, une technologie de signalisation routière conçue pour fluidifier les zones de cohabitation entre différentes mobilités, améliorer la vigilance et encourager des comportements routiers plus sûrs, notamment dans les intersections.
La Région Île-de-France, qui a soutenu le projet, le suit désormais étroitement dans le cadre de la mise en œuvre et de l’élaboration de ses stratégies régionales intégrant les questions de mobilités.